La Basse-Vallette est un lieu-dit des Préalpes d’Azur, au dessus de Grasse,

sur la route qui mène de Gréolières au Pont-du-Loup…

Et comment définir ce petit bout de vallée…

J’ai toujours l’impression de répéter la même chose, le même vocabulaire,

mais je n’y peux rien, ce n’est pas de ma faute si ce magnifique endroit

est un petit bout du Paradis, calme, beau, sauvage, serein, un refuge, une retraite….

Et voilà, j’ai dit le mot…La Basse-Vallette est une maison de retraite pour vieux canassons,

tenue d’une main ferme et tendre à la fois par Nicole et Sylvie,

qui m’ont gentiment ouvert le portail….

Alors, bienvenue à la Basse-Vallette…

 

Sans trop vouloir m’immiscer dans l’intimité de ce lieu,

La Basse-Vallette est un superbe endroit, une maison de retraite pour vieux chevaux,

une bonne quarantaine disséminés par petits groupes et par affinité dans la foret.

J’ai pu m’y garer et brancher le Bohémian, pour profiter de la quiétude

et de la gentillesse de mes hôtes.

D’autant, qu’en plus de la maison de retraite, la Basse-Vallette tient lieu aussi

de colonie de vacances pour une harde de Sangliers…

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Tout d’abord, il faut que tu fasses connaissance avec le Seigneur de ces lieux.

Monsieur le Hêtre, avec plus de 900 ans au compteur…

Cela force le respect et l’admiration. Le Pic épeiche et l’Ecureuil y habitent.

J’ai beaucoup d’émotions et d’attachements pour ces mastodontes…

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Le Sanglier d’Europe… ou d’Eurasie…

C’est un mammifère forestier, omnivore et fouisseur.

Grand amateur de Truffes et de champignons, il se nourrit de tubercules,

de fruits comme les glands et les noix, mais s’il est affamé,

il ne crachera pas sur un bon bout de viande bien faisandé.

Notre bon vieux cochon est issu de la domestication du Sanglier…

 

Les hardes sont généralement composées d’une vingtaine d’individus,

des laies avec leurs dernières  portées de marcassins,

et des jeunes males et femelles.

Les marcassins sont à l’écoute de la harde, et comme ses autres congénères,

ils ne se laissent pas facilement approcher, il faut les laisser venir sans bouger.

S’ils devinent ta présence, ils vont s’avancer doucement, la curiosité étant la plus forte,

et au moindre grognement de la laie, c’est la débandade dans tous les sens…

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Le Geai des chênes…

Il n’y a pas de secret, l’affut est le meilleur moyen d’observer et photographier la faune sauvage.

Il faut  s’installer au bon endroit, et surtout s’armer de patience.

De cet affut, j’ai pu voir le cerf, de bien trop loin pour espérer une belle image,

puis de bien trop près le Pic épeiche, le Pic vert, l’Ecureuil,

et une ombre furtive que je n’ai pas su définir,

Mais j’ai passé un superbe moment…

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Le piège photo est génial pour découvrir ce qui vit et bouge dans la nature.

Petit et discret , il sait se faire oublier, un peu trop pour certaines peut-être,

mais placé au bon endroit, il peut donner de bonnes vidéos.

 

Ci-dessous, une nouvelle petite vidéo depuis un autre endroit,

montrant un Renard qui récolte quelques tartines de pain sec que j’avais déposé,

il n’en perd pas une miette, et cela lui fait une drôle de tête,

puis une Fouine avec en bruit de fond le chant d’un Hibou Petit-Duc,

…magnifique ambiance…

et, filmé à 21 h, un cerf et ses bois en velours qui broute tranquillement…

 

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Sanglier vient du latin populaire « singularis » qui veut dire « le male qui vit seul »…

Sans commentaire…s’il te plait !!….

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