C’est vrai, qu’avant d’arriver dans le delta, j’en ai traversé des territoires

pour m’arrêter à Péniscola, refaire le plein, et envoyer des images.

Le voyage tranquille, avoir le temps, observer,

d’ailleurs je suis surpris de croiser tant de belles choses, tellement insolites des fois…

Des enclaves naturelles où la nature s’éveille tranquillement,

une Chouette qui sommeille, l’eau transparente qui s’écoule doucement,

 des vaches qui mangent des oranges,

et toujours ces empreintes d’un autre temps,

juste pour te rappeler que tu n’es pas le premier à passer par là….

 

Bon, forcément, si je te dis que ce n’est pas ce que je préfère, ne sois pas surpris…

Cela a le mérite d’exister…mais sans plus.

Cette « Costa Daurada » est insupportable tellement elle est bétonnée,

et en ce moment, il n’y a personne, mais dans 3 mois, ce sera l’enfer…

Puis il y a ce canon, qui ne sait même plus vers quoi il pointe,

mais qui est à tel point d’actualité…

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De ce petit périple d’un mois, c’est la première image que j’ai faite…

Une Chouette hulotte, qui doit en voir des choses,

mais elle ne dit rien…c’est l’heure de la sieste, et la sieste, c’est sacré….

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Je crois que je n’ai jamais vu autant de Grues en même temps…

Un spectacle incroyable, au bord d’une lagune presque insignifiante,

et je suis arrivé juste à temps.

L’heure du départ avait sonné, des centaines d’oiseaux reprenaient la route vers le Nord,

et à force d’énormes pompes pour prendre de l’altitude,

elles allaient franchir un dernier obstacle, et pas le moindre…les Pyrénées..

Pour moi, c’était fait depuis la veille, mais pas dans le même sens…

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Et quand on laisse le béton,  on se dirige vers « Le Maestrazgo », entre mer et montagne,

un véritable verger, avec des oliviers, des orangers, et des villages sympas.

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Et si on s’aventure encore un peu plus loin, c’est la montagne, et on est de suite à 1200m,

un autre monde, à une heure à peine de la cote, avec encore un peu de neige,

et tu remets ta polaire, parce qu’avec le vent qu’il fait…cela caille grave…

Ici, les vaches mangent des oranges…

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Mais je n’avais qu’une seule envie, aller trainer au bord de l’Ebre…

Donc suis remonté vers Saragosse, en dessous des Monegros,

le désert secret de l’Espagne…

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J’ai voulu passer par le « Pas de Barca » de Miravet…

Un bac incroyable, qui ne fonctionne que par la force du courant, donc sans moteur,

deux barges, un plancher, quelques câbles, de l’ingéniosité et un peu d’eau.

Mais ce jour là, l’Ebre avait beaucoup trop d’eau, et c’était fermé…

Dommage, j’ai dû faire un petit détour, comme si je n’avais que ca à faire…

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L’Aragon, la Catalogne , et l’Espagne en général sont un verger géant.

Avec tout ce que cela comporte comme désagréments et dangers bien sûr.

Comme ailleurs, ils traitent à mort les Oliviers, Orangers et autres fruitiers.

Un soir, je m’étais arrêté dans un spot pour dormir

avec d’autres vans, au milieu des champs d’oliviers.

Le matin de bonne heure, l’agriculteur est passé  pour traiter tous ces arbres,

il y en avait partout, et on s’est retrouvé au milieu d’un nuage blanc

de pesticides et d’antibios…une douche gratos…

Je pense que je ne suis pas prêt de choper une quelconque maladie….

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Un peu de Van life …Ca fait du bien..

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Et çà, ce n’est pas nous, ce n’est pas du tout notre genre

cela ne nous ressemble pas du tout !!…

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