Il se dit que c’est un ancien morceau d’Afrique, vieux de 250 millions d’années,

qui s’est détaché lors de la formation de la Méditerranée…

Avec ses rochers rouges flamboyants et sa végétation débordante,

entouré de vastes éboulis, de crètes déchiquetées et de grottes sombres,

l’Estérel a longtemps été une terre hostile et infréquentable…

De nombreux bandits de grand chemin

et autant de forçats évadés du bagne de Toulon y avaient trouvé refuge.

Aujourd’hui, des sentiers sillonnent ce magnifique massif sauvage,

qui est interdit toutes les nuits  pour des raisons de sécurité incendie.

A moins que certaines nuits de pleine lune, à l’heure où les loups partent à la chasse,

certaines vieilles histoires résonnent encore tout au fond des grottes…..

 

Les rochers de Saint-Pilon et du Cap Roux

 dominent la Corniche d’Or de l’Estérel, une superbe route  qui longe la mer,

parsemée de nombreuses calanques pas trop sauvages…

Ici, l’été y est chaud bouillant, dans tous les sens du terme…

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Le but de la rando est d’arriver en haut de ce pic.

 Au milieu du petit col, il y a une ruine dont il ne reste qu’un pan de mur rouge,

et il me faut à tout prix passer cette porte, parce que, parait-il que derrière,

c’est un peu du Paradis qui s’y trouve…

Tout au fond, à l’horizon, tu peux voir le rocher de Roque-brune…

Le chemin se trouve quelque part dans ces rochers, et quand j’arrive à cette fameuse porte,

le spectacle est saisissant sur les Iles de Lérins dans la baie de Cannes..

Un escalier en pierre descend jusqu’à une petite plateforme…

Magnifique endroit que cette petite terrasse à flanc de montagne,

où règne le calme et une certaine sérénité…avec pour toile de fond l’Estérel…

Selon la tradition, ou la légende, St Honorat aurait vécu dans cette grotte vers l’an 400,

avant de construire un monastère sur les Iles de Lérins que l’on voit à travers la porte en pierre.

Beaucoup plus tard, au 17-ème siècle, le Frère Laurent Bonhomme

vécut dans cette grotte pendant 40 ans, et il disait de son refuge de l’Estérel

que, quand il retournait à son désert, il lui semblait être au Paradis…

« Il est long d’apprendre, et la vie est courte »…

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La Baie de Cannes, depuis l’Estérel…

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La Dent de l’Ours…

Derrière moi, il y a le Pic de l’Ours, mais je ne le montre pas,

ils lui ont flanqué une énorme antenne qui le défigure complètement…

De là-haut, 492 m,  le paysage est plutôt sympa, et quand c’est bien clair,

la vue porte du Massif des Maures jusqu’au Mercantour.

Au pied de la dent, comme une carie cachée par les broussailles, il y a une grotte

remplie de petits cairns…c’est surprenant et magnifique…

J’ai beaucoup aimé…

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L’Arbre à perruque… un Cotinus… appelé aussi « Barbe-de-Jupiter »…

Originaire d’Eurasie, il est présent de la France au Kazakhstan,

en passant par le Pakistan, et jusqu’au fin-fond de la Chine.

C’est juste pour dire qu’il n’est pas en voie de disparition !!…

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L’Estérel est sillonné par de nombreux sentiers, faciles et agréables,

avec des paysages changeants, bien loin du « bling-bling » extravagant de la cote.

A la croisée des chemins se tient un énorme cairn un peu rapapla,

et si tu prends le sentier de gauche, tu descendras dans le ravin du « Mal-Infernet »…

c’est ce que j’ai fait…et franchement je ne le regrette pas…

L’Etang d’Aubert…

Tout simplement merveilleux et inattendu, avec tous ces Nénuphars en fleur…

C’est beau et sauvage comme une réserve biologique,

avec la très belle chenille du Petit Paon de nuit.

C’est aussi une invitation à la baignade,

mais, parait-il qu’au Moyen-Age, on y jetait les cadavres de pestiférés….

Ouais..ouais !…véridique !…

Alors du coup, pour la baignade, on verra la prochaine fois !…

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J’ai trouvé ce trône un peu dur, mais très approprié,

surtout que cette après-midi là, il y avait grand concert de Grenouilles…

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