Comme j’avais trop d’images pour un seul post,

j’ai été contraint d’en faire deux.

Pendant toute ma quête, deux espèces ont attiré mon attention,

je les croisais tous les jours, dans des situations différentes,

surtout qu’elles ne sont pas faciles à observer de si près.

D’abord, il y a eu le Busard des roseaux, un très beau rapace qui nichait dans les roselières,

et le Martin pécheur, une pure merveille, avec ses couleurs flamboyantes.

J’ai trouvé ces observations passionnantes…

 

C’est incontestablement un rapace lié aux zones marécageuses, surtout pendant la nidification.

Apparemment, il m’a semblé que deux couples nichaient dans le secteur,

et ils étaient tous affairés à la construction de leurs nids.

C’était un plaisir et un privilège de l’observer de près, planant au dessus des roseaux.

C’est sa façon de faire quand il chasse, en maraude, survolant lentement les espaces ouverts.

Il se nourrit de petits mammifères, d’oiseaux et d’amphibiens,

même si je l’ai vu une fois, essayer d’attraper un canard Colvert.

Des fois, il se perchait non loin de moi, mettant un temps infini à se lisser

soigneusement le plumage.

entrecoupé de cris stridents…ouiiih..ouiiih..ouiiih… qui résonnaient au dessus de l’eau…

Des moments magiques…

***

 

Cette merveille de Martin-pêcheur…

J’ai passé des moments extraordinaires à l’observer…

C’est presqu’un lanceur d’alerte

puisqu’il est le « bioindicateur » de la qualité d’un milieu aquatique.

35 grammes de couleurs chatoyantes, qui, à pleine vitesse,

peut atteindre 80 km/h au ras de l’eau.

Il est plutôt solitaire, hors de la saison de reproduction,

un peu comme moi, car je crois que je me suis un peu perdu les saisons !!…

Et un peu comme moi aussi, le Martin-pêcheur est sur la liste rouge

et classé en voie de disparition,

menacé par la pollution et la destruction des milieux,

et la connerie humaine…

 

Et là, il m’a offert une séance de pose absolument incroyable.

Je le soupçonne de « faire le kéké », parce que je ne m’en suis pas aperçu de suite,

mais, perchée sur la même souche, je crois bien que c’était la femelle, et j’ai raté l’image.

 

 « Avoir du vent dans les plumes »…

Chez les Anciens, la rencontre avec le Martin-pêcheur

passait pour un présage de calme et de paix…

Je veux bien y croire profondément…

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