Encore un peu sauvage, elle représente bien la Bretagne.
Les Abers, ces petits estuaires appelés « Rias », entaillent le rivage
sur plusieurs kilomètres dans l’intérieur des terres..
Puis sur la côte, d’énormes rochers cachent des légendes apportées par le vent.
On est ici en pays Pagan, « le pays païen »… les Paganiz étaient des pilleurs dépaves.
Pauvres, étranges et redoutables, mais aussi un peu barbares,
ils allumaient de grands feux en bord de mer,
pour attirer les bateaux qui se fracassaient sur les rochers..
Ils déchargeaient la cargaison en une seule nuit.
On l’appelait la « Côte des Naufrageurs »..
Lumière….magique…
Menehan…La petite maison dans les rochers…
Le Phare du Petit Minou.. Il indique aux bateaux désirant se rendre à Brest, la route à suivre pour entrer dans la rade….et pour en sortir aussi…
Roscoff… La passerelle mène à l’embarcadère utilisé à marée basse pour se rendre à l’Ile de Batz…que l’on aperçoit à droite…
Si il y a un endroit où cela sent le corsaire et le flibustier, c’est bien ici !!!..
D’ailleurs la devise est : « Donner et frapper toujours »..
En breton, « ro » veut dire « donne »… et « sko »… « frappe »… et le « f » on ne l’entend pas…
On a pas le temps !!!…
Son port en eau profonde lui permet d’accueillir les ferries
qui desservent la Grande-Bretagne et l’Irlande..
Les anciennes demeures sont richement ornées de belles sculptures en pierre…
Puis c’est la capitale de l’oignon rose de Roscoff…
A la belle saison, l’autel de ville se pare de guirlandes d’oignons roses…
Le port de Roscoff..
Les viviers de Roscoff… Autrefois, les pêcheurs locaux fournissaient 150 à 200 crustacés… Les gros bateaux apportaient jusqu’à 2000 homards … De ce fait, on estimait en moyenne à 40 000 crustacés introduits chaque année dans les viviers. Il était expédié par la gare de Morlaix 45 à 50 tonnes par an. C’était devenu le plus grand vivier en pleine mer d’Europe… Autrefois !!!….
Locquémeau… Au 19 ème siècle, l’activité du port prendra un véritable essor autour de la pèche à la sardine…activité qui cessera en 1954. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une petite dizaine de bateaux. Non loin de là, un beau sentier de rando dans le Goulven, et l’immense plage de Saint Michel en Grève, avec ses chars à voile…
