Somiedo n’est pas très grand, 5 vallées à tout casser, 300 km2,

parsemé de Brañas et d’Horréos, de lacs, de sentiers et de miradors…

Une très belle terre conçue pour les amoureux de la nature,

une terre de patience et de respect,

une sorte d’Arche de Noé, de brume, de légendes et d’histoires vraies.

Une terre de très beaux villages aussi, qu’il faut aller chercher, qu’il faut suer…

Il n’y a rien de plat. Cela monte..monte..monte…tout le temps…

Et quand on croit avoir gagné la partie, très souvent on doit se garer à l’entrée,

parce les rues ne sont pas faites pour circuler avec un véhicule, entre les avancées de toits,

les Horréos, les maisons, les murets, quelques brouettes et billes de bois…

Les rues sont bétonnées grossièrement, et rainurées pour donner une accroche…

Et ces belles ruelles sauvages montent..montent..montent…tout le temps….

 

Le Puerto de Somiedo…et son petit village…

C’est l’entrée sud du Parc Naturel, il y a toujours une lumière incroyable à cet endroit…

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La Peral, le premier petit village après le col …

Très bel endroit, réputé pour ses miradors, idéalement situés, pour l’observation des ours…

Et si tu cherches la tranquillité du soir, ce n’est pas ici qu’il faut venir…

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Pola de Somiedo…Ici, il y a tout ce qu’il faut…

A la belle saison, il y a du monde, mais pas trop quand même,

et je n’ai jamais été très attentionné à photographier des endroits comme celui-là,

il a trop de monde pour moi…

Il faut reconnaitre que c’est un endroit très sympa,

et si tu veux sortir un peu pour manger, boire un verre ou deux, discuter, écouter des histoires,

c’est là qu’il faut être…d’ailleurs, ici, c’est tout ce que l’on peut faire…

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Ces constructions sont tellement belles que je ne m’en lasse pas.

J’ai pu entrer dans l’une d’elles, et on voit bien qu’elles servaient à abriter le troupeau.

Des fois, il y avait une petite pièce pour le  « Vaqueiro »…

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Quelques images de villages, de  ruelles, d’Horréos…

Je ne compte pas le nombre d’habitations qui tombent en ruines.

Quelles étaient belles ces maisons de bois et de terre, isolées avec des épis de maïs !…

Puis devant chaque étable, il y a des enclos en pierres recouverts d’un petit toit,

et je trouve cela génial et très propre…ils servent à entreposer le fumier,

qui, du coup, s’écoule dans une gargouille et pas dans la rue.

Les poubelles sont dans une cabane de bois, pour ne pas qu’elles se promènent partout,

puis je l’ai observé souvent, dans les petits villages isolés, où il n’y a plus grand monde

elles servent aussi de panneaux d’affichage, pour prévenir qu’untel avait disparu…

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C’est l’engin agricole typique de Somiedo, et des Asturies d’ailleurs…

c’est le seul capable de circuler sur des terrains aussi difficiles…

Puis, j’ai fait mon enquête, c’est le sabot typique de Somiedo,

il se fabriquait à la main, par les paysans de montagne, une fois le travail des bêtes terminé.

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Le village du bout du monde…une perle parmi les perles…un sanctuaire…

Je n’ai pas trop envie de donner son nom,

parce qu’ils sont 7 personnes à vivre dans ce havre de paix…plus les quelques Ours

qui s’y promènent la nuit.

Quelle ambiance paisible, quel partage devrais-je dire !!…

J’ai vu un extrait d’un petit film tourné dans ces ruelles, ce printemps,

on y voit un Ours énorme,

un male couché dans la rue, sous un lampadaire, à 3h du matin…c’est l’époque du rut…

Et devant lui, passe une femelle…

J’ai aussi vu la photo d’un ours, assis lui aussi dans la lumière, prise 2 semaines avant …

Alors je vais te raconter une histoire d’Ours et de miel… une vraie, dans ce même village…

 Un apiculteur avait installé quelques ruches sur la galerie de son Horréo..

Un Ours qui avait l’habitude de se promener la nuit dans le village, finit par s’en apercevoir.

Il est monté sur la marche en pierre, puis sur la galerie et tranquillement, a visité les ruches.

L’apiculteur trouva rapidement une parade en bloquant la galerie avec des planches…

Alors, l’Ours embêté s’assit devant le portail, sous la lumière du lampadaire,

pour réfléchir à la situation.

« Comment accéder aux ruches, tout là-haut !!… »

Et, la gourmandise aidant, il lui vint une idée lumineuse, les effets du lampadaire surement,

il lui fallait tout simplement monter sur le muret à gauche du portail en fer,

puis il lui suffisait de poser ses pattes arrière sur la ferraille,

de s’accrocher à la poutre en bois avec ses pattes avant, et de se hisser sur la galerie…

Et c’est ce qu’il a fait…en voici les preuves !!…

Alors du coup, les ruches ont déménagé…

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Un poco de vida en la pequeña camioneta, entre Osos y Lobos… y amigos…

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Quand on partait de bon matin

Quand on partait sur les chemins

A bicyclette…..

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