Les oiseaux illuminent notre regard…

Le vol saccadé et bondissant de la Huppe fasciée

m’a toujours fait penser à celui du papillon fringant,

et le Roitelet à triple bandeau courtisant sa belle,

respire le bonheur…tout simplement…

C’est si simple d’embellir l’espace qui nous entoure…

Un chant..une apparition furtive..une œillade…

Si les oiseaux pouvaient sourire,

ils le feraient à chaque instant…

Comme une offrande…

 

le Roitelet à triple bandeau… Encore un moment magique et furtif…       400 iso     400 mm     f 6,3     1/600 s

Ombre chinoise…J’aime bien cette image… Même si le Roitelet est essentiellement insectivore, il lui arrive  de faire des écarts…comme tout le monde…alors je me dis que c’est peut être lui, dans la sombritude  du feuillage de son arbre…

 

On va rester dans la gourmandise…et autant te dire qu’il ne s’est pas privé…le merle  bâfreur….

 

 

La huppe fasciée…  c’est une espèce migratrice, en régression en Europe, la cause étant les pesticides qui tuent les insectes dont elle se nourrit, des scarabées, des grillons, des larves, et même parfois de petits serpents…

C’est un oiseau extraordinaire…très beau et très élégant…

L’origine de son nom est tirée de son chant… « houp oup oup…houp oup oup »….

Et ici, dans le Périgord, on l’appelle familièrement « la Pépue »…

« La pépue qué faye choum nid dé merdo qué pue »…

C’est en phonétique…mais je sais ce que cela veut dire…

« La pépue qui fait son nid de merde qui pue »…

Tout ça parce que le nid de la Huppe sent très très mauvais.

En effet, les adultes n’évacuent pas les déjections des jeunes,  et cerise sur le gâteau,

comme si cela ne sentait pas assez mauvais, elles produisent à partir d’une glande du croupion,

une sécrétion très odorante, sortie de derrière les fagots, un peu comme un fromage Corse,

qui fera fuir les prédateurs par leur odeur nauséabonde…

 

L’entrée du nid est tellement étroite que c’est chacun son tour pour sortir la tête, et prendre l’air… Cette année, les adultes sont arrivés mi-février…c’est relativement tôt dans la saison…et du coup, c’est la troisième couvée cette année… c’est exceptionnel,  si on compte 5 à 6 œufs à chaque fois….et dès le mois d’aout, c’est la migration vers l’Afrique tropicale…     400 mm    f 6,3   1/2500 s

Le repas n’est pas bien loin, il arrive à grands coups d’ailes….       400 iso      70/200 mm     f 7,1     1/2000 s

Je voulais remercier Michélou…une très belle rencontre..

C’est grâce à sa gentillesse que j’ai pu faire ces images dans sa cour…

Ce sont ses « Pépues », et il se les surveille comme la casserole de lait sur sa gazinière à bois…

Elles reviennent tous les ans…

La maison enchantée…

 

 

Un indice suspect dans les bois… je n’ai touché à rien…enquête oblige… et après avoir interrogé la limace qui à traversé la scène du crime, il s’avère que c’est le Geai, qui d’un coup de bec adroit et fatal, a découpé en deux cette noix qui ne demandait rien à personne…

 

Un Ecureuil… Mais que vient-il faire ici !!…ce n’est pourtant pas un oiseau…mais il vit dans les arbres comme eux…et bien souvent, pour passer d’un arbre à un autre, il fait des bonds tellement énormes qu’il donne l’impression de s’envoler…   400 iso   400 mm   f 5,6   1/400 s …à cette vitesse, monopode indispensable sous peine de flou de bougé …

Pour les Indiens d’Amérique, rêver d’un écureuil

est une invitation à se préparer à un grand changement…

 

C’est la première fois que je vois un panneau comme celui-là…je savais qu’ils existaient, mais ils sont un peu trop rares… Je l’ai trouvé à Cubjac, sur les rives de l’Auvezère…non loin du pont…