Et voilà…l’automne est déjà là…

Comme une promesse de froideur… de grande froideur.

Moins d’ensoleillement, et je ne parle pas du changement d’heure,

il me fait peur…en van, c’est terrible, 18 h… et il fait déjà nuit.

Que dois-je faire au fond d’un bois, à l’heure où tombe la nuit. C’est long, très long.

 Le contraste du chaud et du froid et ce sont les champignons qui fructifient,

la migration qui s’intensifie, et avec la baisse des températures,

c’est le métabolisme des plantes qui ralenti.

L’été indien est beau et poétique,  et dans les journées venir,

il faudra bien profiter de ces moments,

de ces histoires de feuilles mortes que l’on aime fouler avec ses pieds…

 

Le roi soleil, qui a bien mérité de se coucher, il a chauffé

tout son petit monde toute la journée…

 

Le roi Platane, planté en 1855, 170 ans et 6,7 m de diamètre,

à Saint Guilhem-le-Désert.

 

Le roi Esturgeon…

 

Et le roi Castor…on se croisera bien un jour ou l’autre…

***

 

L’automne à la Couvertoirade… Cubertoirata autrefois, une histoire de templiers.

Ils faisaient cultiver aux paysans des céréales, élever des chevaux pour la guerre,

et des moutons pour la viande.

Au delà de toute cette histoire, c’est un endroit sympa qui mérite une halte,

parce que vraiment tranquille.

On peut s’y garer facilement, il n’y a pas de bruit, et il y a de la place

pour tous les amoureux des vielles pierres.

 

La Carline à feuille d’Acanthe, appelée communément la  Cardabelle.

Aujourd’hui très rare, c’est un Chardon des Causses qui pousse au ras du sol,

et ses longues épines le protège des moutons.

C’est une plante porte bonheur que l’on retrouve séchée et clouée aux portes des maisons.

C’est aussi un baromètre pour le berger, car, quand le cœur de la plante se referme,

c’est un signe d’humidité à venir.

Autrefois, ce même cœur au gout d’artichaud se mangeait…

 

La Lavogne…

Une mare artificielle construite pour recueillir les eaux pluviales du village,

où les brebis viennent s’abreuver.

Le village étant entièrement pavé,

l’eau est acheminée par des conduits de pierre dans un bassin de décantation,

avant d’être déversée dans cette marre artificielle.

Autrefois, quand l’eau venait à manquer,

les idées ne manquaient pas pour la faire venir.

Encore faut-il qu’il pleuve…

 

Le Larzac, les Cévennes…. tu fais un pas , et de suite tu as une histoire à raconter…

Ce n’est pas de tout repos pour celui qui écrit….

***

 

Bon, je sais , c’est plutôt une image de printemps, mais il fallait bien que je te la montre…

C’est une exuvie de Cigale, une mue …

La larve vient de sortir de terre, et la Cigale, à l’étroit, ne demande qu’a sortir,

pour chanter tout l’été, et faire chier les touristes acariâtres et renfrognés…

***

 

Le Pont du Gard….

A mes yeux, outre le fait que c’est un monument extraordinaire, classé,

et on ne peut pas faire moins,

construit à sec, c’est à dire sans mortier, sans compter le nombre d’ouvriers tailleurs

et de tous ces esclaves

qui ont risqué leur vie pour monter et assembler ces pierres,

c’est quand même la pire arnaque de cette époque.

Il n’était pas de niveau, si bien que l’eau débordait sur les cotés,

il y avait des fuites partout, et en plus,  il était constamment bouché,

si bien qu’une fois mis en œuvre, il a été abandonné.

Misère de misère…

***

 

Et comme d’hab, un peu de van life chère à mon cœur…

Et mon roi Bohémian…Il est là, tout le temps…sans lui, je ne suis rien…

Légende d’automne…

❤❤❤❤❤